mercredi, juin 25, 2008




Etude sur la transformation et du cocon comme symbole.

A mes yeux, le cocon serait un endroit suprême, un lieu de transformation et de tout les possibles. Le cocon est le contraire du négatif. C'est un lieu fermé, un lieu ou l'imagination prend toute son importance, un lieu dynamique. C'est un lieu mystérieux avec un potentiel positif, un espoir. C'est un laboratoire, un studio de création d'où peut sortir le merveilleux, la couleur, la magie ou, à l'opposé, l'horrible, le trouble, la laideur, l'horreur, l'imparfait. Cette dualité est tout à fait stimulante et inclus une part de risque et de suspense. Il interroge notre désir réel avouer ou inavoué. C'est également un objet qui suggère le temps. Le temps nécessaire à l'élaboration d'un projet. Les étapes de la réalisation marque le temps comme le tic tac d'une horloge. Mais il n'est pas infini car il y aura forcément une fin, un terme final. Un temps ou ce sera terminé. Mais cette finale est aussi le début d'une autre étape qui elle aussi sera marqué la différente étape et ainsi de suite jusqu'à la fin des temps ou à l'infini. C'est la roue qui tourne. C'est un cycle comme celui de la création et de destruction dans le sens de la transformation. Je veux parler que la vie (renouveau, naissance) jaillit de ce qui est terminé (mort). La vie est un cycle en constante évolution qui bascule entre la création et la destruction. Ce concept peut ce subdiviser, se fractionner et s'observer à différentes échelles. Ce qui me fait penser à la cellule. C'est le mythe de la création qui ne viendrait pas d'une intention divine. Et, est ce que la vie est possible sans la mort?

J'imagine aussi le cocon comme un vêtement, un habit. Car les vêtements sont les symboles externes du potentiel spirituel. L'extérieur, la forme visible de l'intérieur ou de ce que l'ont veux ou peux révéler, ou bien aussi, l'autre aspect d'une même chose.

mercredi, juin 04, 2008

Description de projet


Québec, 2 mai 2008
J'ai pour projet de réaliser une installation à partir des tirages de Opening dream 1. J’ai imaginé une disposition des photographies tel un système planétaire. Une image au sol, puis 5 images au dessus disposées tout autour en première couche. Puis une seconde, jusqu’à 6 couches, enveloppent l’image centrale. Chaque couche comporte 5 images disposées en cercle et décalées par rapport à la précédente. Je dispose les images en suspension dans l’espace. Le spectateur peut déambuler à travers l’installation. Au sol et au centre de l’installation, du système, l’image «hors série» agit comme attraction en effet miroir puisqu’il s’agit d’une image ne faisant pas partie de la série.

Cette installation interpelle le spectateur et questionne le rapport avec l’oeuvre. En premier lieu, l’action de déambuler « dans » l’installation et éventuellement en rejoignant le centre, positionne le spectateur comme faisant partie de l’oeuvre. Le spectateur, va par lui-même se placer au centre, tel la chenille au centre du cocon. Quand il en sortira, il sera à degrés variables teinté de cette expérience. Il est envisageable que plus d’une personne déambule en même temps. A ce moment, il se peut que les personnes entrent en relation entres elles.